Le titre : Drôle de salle de jeu
Votre nom :Winchesters03
Genre : fantastique, humour, yaoi ( couple Jake/Jason)
Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à Eric Kripke à la C W, etc., sauf ceux que j'aurais créés. Je ne détiens aucun droit sur cette série.
Contenu : Dean Winchester, Jake Gray, Jason Teagues avec quelques mangas
Spoiler : aucun
Résumé : Jason se retrouve dans un monde parallèle et rencontre par hasard Jake et Dean. Après avoir joués dans une salle de jeu assez étrange, une surprise guette Jas'.
Information supplémentaire : point de vue de Jason
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Les ennemis ne nous laissaient donc pas un moment à nous… ?
Trois fois de suite…
D’abord ce collège, avec ce démon qui m’en voulait et la retrouvaille avec Lana…
Je reconnaissais que, pour ce monde, je n’avais pas vraiment à me plaindre.
Ensuite ce magasin où notre dernier démon inconnu, ressemblant comme deux gouttes d’eau à Voldemort, ancré dans le sixième «
Livre aux Vœux » tenta de me tuer…
Echec. Néanmoins, j’avais failli mourir.
Et maintenant, qu’est-ce que j’allais subir ?
A croire que ma mort devenait aussi importante que celle d’Anakin.
En parlant de mon deuxième beau-frère, j’ignorais ce qu’il était devenu.
La dernière fois, c’était dans cet univers à n’y rien comprendre, apparemment dans le port de Bormes et il avait failli se faire tuer par Jedusor.
Heureusement pour nous, notre cher aimant à ennuis avait demandé à Rador, autre prénom de ce cher Jedusor de devenir notre allié. Il avait accepté après avoir embrassé Anakin.
Personnellement, je ne pigerais jamais cet ennemi.
Faudrait vraiment savoir dans quel camp il était.
Soit, sur un certain point, il était très spécial comme ennemi.
Jedusor n’avait jamais torturé Anakin.
Même si j’avais passé un sale quart d’heure avec lui à notre dernière rencontre, je ne pouvais pas lui reprocher de m’avoir violé.
Cependant, Rador dénonçait, il n’hésitait aucunement à dire notre position aux autres.
Ca, c’était le grand défaut de Monsieur.
Et aussi étrange que cela puisse paraître, même si Jedusor était amoureux du fils de Clow, il désirait sa mort.
Là, c’était le genre d’homosexuel que je comprenais pas du tout.
Car, normalement, quand t’aimes quelqu’un, t’as pas envie de le tuer, ça paraît logique.
OK, Anakin n’est pas consentant aux sentiments gay. Il ne le sera jamais.
D’un certain côté, je l’appréhende dans ses émotions.
Lui et le sexe, c’est deux choses complètement différentes.
Pour les principes des démons, c’est exactement la même chose.
Par contre, la destruction et Anakin, ne font qu’ un.
Et il ne ménage pas.
Mon beau-frère reste quand même un démon de premier rang à 50%.
D’accord, c’est Le Pilier de La Vie. J’admets que c’est un Prétendant au Trône de Satan.
Et il est où l’argument que donne Jedusor ?
Je n’ai jamais compris pourquoi Rador en voulait à sa peau.
Je ne vois pas la raison qui le pousse au crime.
Mais bon, si Jedusor était de notre côté, c’était déjà un bon début.
Je marchai comme à mon habitude.
J’étais dans une petite ville. La nuit gouvernait le ciel.
Toujours la même chose, enfin, c’était pratiquement la même chose dans ces mondes.
Retiré de tout, ignorant ce qu’il t’arrive.
La nuit, les bâtiments, tout se ressemble dans ces univers.
Point positif, ces différentes attaques des ennemis nous permettaient de visiter l’immensité de notre lieu de naissance.
Nous en avions vu de toutes les couleurs, de toutes les formes, mais à chaque fois, un détail, des personnes et ainsi de suite demeurant dans l’univers où nous étions expédiés étaient distincts.
Rien ne se ressemblait, tout changeait même si le lieu paraissait identique.
De plus, l’importance de la magie dépendait du monde parallèle.
Ainsi était composé «
La Deuxième Galaxie ».
Mystérieuse. Surnaturelle. Infinie.
Un endroit qui n’avait pas de planètes, pas de commencement, ni de fin.
Uniquement un monde.
Où l’humanité elle-même était remise en cause.
Où l’univers pouvait à tout moment basculer.
Elle n’avait pas besoin de début.
L’exorde, c’étaient nos ancêtres qu’il l’avait amené.
Elle n’avait pas besoin d’achèvement.
Car c’était nous qui l'entraîneront.
Dans les deux cas, la renaissance ne cessera d’apparaître pour ensuite s’évaporer, pour renaître à nouveau.
Une galaxie où la physiologie et la psychologie étaient maîtres.
Un univers qui dévoilait les horreurs de la Terre à l’extrême.
Un monde qui avait le devoir d’être sauvé.
Où la Terre, la véritable terre bleue, la planète de la vie était mise hors de danger de notre combat, de l'excessif des atrocités, de Satan, loin des démons et de la lutte pour la race humaine.
Je ne savais pas comment je devais réagir face au nouvel univers.
Je n’en pouvais plus de ces mondes.
« Le Trio » n’avait plus le temps devant lui…
Alice, notre réel adversaire, le vrai Satan allait finir par gouverner toutes les galaxies…
Alors que faire ?
Péter un câble contre les ennemis, braver les mondes parallèles…
Comment savoir ? Comment agir ?
Je levai les yeux, regardant autour de moi.
Je me retins de soupirer.
Je vis deux formes dans la rue. Je perçai les yeux.
C’étaient Jake Gray et Dean Winchester.
J’eu un instant de suspension.
Qu’est-ce qu’ils faisaient là, eux ?
Ils discutaient apparemment.
Mes yeux changèrent de couleur, devenant jaunes.
C’était pratique ces yeux de félins pour une vision de nuit.
En effet, ils conversaient.
Visage désespéré, comme toujours.
Pas étonnant de la part de mon deuxième cadet.
Boule de nerfs, âme brisée, démon hyper puissant, un déchaîné de première, un gamin dans un corps d’adulte étaient les termes parfaits pour le qualifier.
Je me précipitai sur eux.
Mes yeux reprirent leur couleur normale, d’un vert profond.
- Jake ! Dean !
Ils se retournèrent vers moi. Aucun d’eux ne s’attendaient à me voir.
Ils s’étonnèrent :
- Jason ?
Je leur souris.
Jake eu une soudaine lumière, son visage jadis désespéré s’illumina.
Je compris aussitôt qu’il était joyeux.
J’étais moi-même heureux de le revoir. Il m’avait tellement manqué.
Je lu sur ses traits la même pensée que moi.
Néanmoins, je lu dans son expression quelque chose d’étrange.
Ne prêtant pas attention à cela, je commençai à discuter avec mon second frangin et mon meilleur ami.
La conversation à peine entreprise, je sentis des yeux posés sur moi.
Je me retournai, inquiet. Je me sentais observé.
Jake et Dean firent de même.
- J’aime pas ça du tout. Lâcha Jake, légèrement soucieux.
- Ils faut partir d’ici. Suggéra Dean, attentif aux bruits extérieurs.
- Je suis bien d’accord. Approuva Jake.
- Moi de même. Assurai-je.
Dean pointa du doigt un grand bâtiment.
- Pourquoi pas dans cette salle de jeu. Nous y serons sans doute en sécurité.
- Une…salle de jeu ? Ai-je répété.
Dean décrocha un léger sourire et fit un clin d’œil.
- Ne vous inquiétez pas, il y a tout ce que nous aimons dedans. J’ai déjà fait un petit tour. Je suis certain que nous allons revoir des gens de « La Compagnie ».
- Je ne dit pas non. Décréta Jake.
- Je suis d’avis favorable pour la proposition. Ai-je affirmé.
Nous nous mîmes en route vers la salle de jeu.
Nous y rentrâmes.
Je vis soudainement Kurama sur une sorte de dancing stage, devant un écran géant.
D’autres personnes étaient à côté du démon.
Kurama nous jeta un regard.
Le « siège» où se trouvait le démon s’éleva. L’écran géant s’alluma.
Tout s’enclencha rapidement.
Aussitôt les démons commencèrent à prendre les pas.
Et ce n’était pas facile.
Dans le monde des démons, beaucoup de choses étaient copié du monde des hommes.
Le dancing stage en faisait partit.
Sur Terre le principe était simple : il fallait choisir une musique, choisir la difficulté, et ensuite enchaîné les pas en s’aidant des flèches qui devaient arriver sur d’autres, en haut de l’écran. De plus la musique durait une à deux minutes maximum.
Bien sûr nous étions sur un petit espace, où les pas haut, bas, gauche, droite étaient marqués sauf le milieu vide.
Dans «
La Deuxième Galaxie », le principe en lui-même d’enchaîner des pas de danse avec de la musique ne changeait pas.
Toutefois, l’endroit même pour jouer était différent.
D’une simple machine se transformait en des « sièges » c’est à dire les petits espaces pour jouer devant un écran géant.
Pas besoin de jetons.
Quand le compte était bon dans les « sièges », ceux-ci s’élevaient.
L’écran géant se dévoilait, et tout commençait.
Différence avec la Terre, c’était l’écran géant qui donnait la musique.
Celle ci durait au minium dix minutes.
Le niveau était tout de suite mit au niveau expert.
Il fallait ajouter à cela qu’en plus des pas qui allait très vite, des numéros apparaissaient dans le jeu. Ces nombres représentaient un pas précis à s’exécuter.
Plus le jeu avançait, plus les pas et les nombres défilaient.
Notre monde préparait aussi des championnats sur ce thème, comme il le faisait avec L’Angelic Layer.
Heureusement, le monde des démons mettaient à la disposition des dancing stage pour les débutants.
Nous pouvions même trouver ceux de la Terre.
Les démons n’étaient quand même pas des fous furieux.
Le dancing stage était l’une des passions de Jake, en dehors de L’Angelic Layer, du chant, du dessin, de l’écriture, de combats contre les monstres et j’en passais.
Il atteignait un bon niveau comme à son habitude.
Jake était caractérisé comme l’un des meilleurs démons de toute « La Deuxième Galaxie ».
Son sang y était pour quelque chose, il était né sous l’insecte de Nersa et de Naat, il était le fis de Satan, il était celui qui avait les plus possibilité de devenir Lucifer, par conséquent, cela n’étonnait personne de le voir monter les niveaux.
Une deuxième raison jouait beaucoup d’appuis sur sa réputation.
Jake était désespéré.
Quand je l’avais rencontré dans le royaume du mal, par hasard, je compris rapidement à qui j’avais affaire. Ce n’était pas le cruel démon qui tuait tout ce qui bouge.
Bien au contraire, Jake me dévoilait depuis le début un démon brisé, similaire aux humains ravagés.
Quand mon deuxième cadet avait reçut en pleine figure qu’il devait être Nouveau Satan, et que Naat était son père, il avait craqué.
Sans compter qu’à l’époque, sa naissance nous ramena beaucoup d’ennuis.
Jake en avait conscience.
J’avais réussi à le soulager, l’empêchant de se suicider, et nous étions devenus amis.
Jake vivait simplement par mon soutien, et en ce qui le concernait, Jake voulait savoir si l’humanité méritait oui ou non d’être condamnée.
Sa curiosité et cette dernière interrogation, et par la suite moi, étaient les seuls prétextes qui le rattachait à la vie.
Les millénaires pouvaient s’écouler, Jake garderait toujours en lui son envie de suicide et les souffrances qu’il ressentait des hommes et de la terre.
Sa douleur dépassait la mienne.
Mon deuxième cadet me faisait toujours à un homme dans ses émotions.
Je ne le voyais pas comme un démon.